Après avoir fait le ménage dans mes finances personnelles, j’ai décidé de me trouver un conseiller financier afin de faire fructifier mes économies. Je peux vous dire que cette tâche est loin d’être facile!
Première étape : me renseigner
J’ai commencé mes recherches par la lecture de Savoir choisir son conseiller financier de Jean Dupriez. Ce livre est fantastique! Il est concis, précis et très bien vulgarisé. J’ai donc appris à naviguer à travers la multitude de titres qui prolifèrent dans cette industrie : planificateur financier, conseiller en sécurité financière, conseiller en épargnes collectives, etc. De plus, Monsieur Dupriez explique les différents conflits d’intérêts provoqués par le lien d’emploi et le mode de rémunération des conseillers financiers.
Deuxième étape : m’informer auprès de mon institution financière
Dans un premier temps, je me suis dit que je n’avais rien à perdre à rencontrer un conseiller de mon institution financière. J’ai pris un rendez-vous. En tant que petit épargnant, j’ai eu droit à une personne de bonne foi, mais novice dans le métier. Le processus suivi était très restrictif et ne comportait aucune évaluation de ma situation financière. Nous avons abouti à un beau portefeuille maison aux piètres rendements. En passant, les piètres rendements n’ont pas été mentionnés, j’ai dû les décoder moi-même. J’ai mentionné mon intérêt d’investir dans d’autres véhicules de placement, mais c’était impossible par l’intermédiaire de la personne rencontrée. De plus, la documentation fournie était anémique.
Troisième étape : trouver un bon planificateur financier
À la suite de cette rencontre pour le moins décevante, j’ai décidé de suivre la recommandation du livre de Monsieur Dupriez et de chercher un planificateur financier indépendant afin d’éviter le plus possible les conflits d’intérêts et le carcan des produits maison.
Une personne de confiance m’a recommandé un planificateur financier. Afin de m’assurer que cette personne était honnête, j’ai effectué des vérifications auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF), de l’Institut québécois de planification financière (IQPF) et de la Chambre de la sécurité financière. Le planificateur en question avait un bon dossier. Satisfait du résultat de mon travail de vérification, j’ai décidé de prendre rendez-vous. Rien à voir avec la rencontre chez mon institution financière! Le conseiller s’est informé de ma situation financière globale et nous avons discuté pendant plus d’une heure. Il m’a proposé quelques véhicules d’investissement intéressants. Par contre, il m’a fait clairement savoir qu’il me fallait atteindre rapidement une somme X sous gestion afin qu’il puisse rentabiliser son travail étant payé au prorata des sommes gérées. Je n’ai rien contre ce principe à la base, mais cet objectif l’a poussé à me proposer des stratégies peu adaptées à mes besoins et principalement orientées sur l’augmentation de la somme qu’il aurait à gérer.
4e étape : m’occuper de mes affaires moi-même
Je n’ai jamais reçu de nouvelles et je ne compte pas en donner non plus. Par contre, cette rencontre a changé ma vie, car le conseiller m’a recommandé la lecture d’un ouvrage fascinant : Père riche, Père pauvre de Robert Kiyosaki. Ce livre a complètement modifié mon rapport à l’argent et au monde des affaires.
De plus, j’ai décidé de gérer mes propres affaires et de devenir investisseur autonome. Actuellement, j’en suis à faire mes premiers pas dans l’investissement par le biais de mon compte de courtage en ligne.
Je vous tiens au courant!
tu vas voir Réjean, c'est la plus belle chose qui peut t'arriver. Gérer soi-même ses finances est très exaltant et motivant. On est en constante évolution et on en apprend tout le temps.
RépondreSupprimerIl faut évidemment être motivé, mais on a rien pour rien dans la vie...
Salut Mathieu!
RépondreSupprimerMerci pour ton commentaire. À mon avis, l'important c'est de bien faire ses devoirs au début. Prendre le temps d'établir une stratégie et puis après de s'y tenir.
En passant Mathieu, tu ne connaîtrais pas un outil disponible dans Internet pour calculer la corrélation entre deux fonds communs ?
Au plaisir de te lire de nouveau sur mon blog.
Vite comme ça non.
RépondreSupprimerPar contre, je peux te donner la formule pour calculer le coefficient entre deux fonds:
tu calcules la covariance entre les deux fonds et tu la divises par le produit des écart-types des 2 fonds. Ouff!!! C'est un peu chinois, je sais. Je n'utilise pas ces variables pour choisir mes placements.
Voilà la formule: coorélation = cov(fondsA, fondsB)/ écart type(fonds A)* écart-type(fondsB)
Merci Mathieu pour la formule. Je vais prendre le temps de la déchiffrer. je te tiens au courant des résultats.
RépondreSupprimerL'idéal, c'est certain que c'est de tout faire soi-même. Mais lorsqu'on ne veut pas emprunter cette avenue (ou qu'on n'est pas prêts à le faire), c'est vraiment préférable de trouver un conseiller indépendant. Il peut offrir n'importe quel produit. Il y a de bons conseillers dans des banques, mais ce n'est vraiment pas le même genre de service!
RépondreSupprimerJe suis d'accord avec toi l'Econome, mais comme je le dis dans mon billet même les conseillers indépendants peuvent nous proposer des approches douteuses dans le seul et unique but d'augmenter l'actif sous gestion.
RépondreSupprimer