De l'eau à coulée sous les ponts depuis mon dernier billet en
janvier 2015, dans lequel je me proposais de changer d'attitude pour
passer d'épargnant à investisseur. Au cours de ces quatre années,
j'ai cessé d'écrire, mais poursuivi mes efforts en vue d'atteindre
l'indépendance financière. Avec le recul, force est de constater
que j'ai atteint partiellement les objectifs que je m'étais fixés.
C'est déjà ça!
Les échecs
L'investissement
immobilier et la création d'une source de revenu passif sont les
deux objectifs non atteints jusqu'à maintenant. La raison
principale : métro, boulot, dodo. Toutefois, le projet
immobilier est encore dans mes plans à long terme.
Les réussites
J'ai
continué avec succès le contrôle de mes dépenses et mon plan
d'épargne systématique. Les objectifs fixés en 2015 étaient
beaucoup trop ambitieux (il faut bien rêver!) mais mon actif net
augmente année après année. J'utilise toujours la même stratégie
qui consiste à départager mes besoins et mes désirs. Un moyen
simple d'éviter la surconsommation. Bref, j'accumule un petit
coussin patiemment. En bonus Mme Prévoyant et votre humble serviteur
nous payons un peu de bon temps en parcourant la planète lors de
notre voyage annuel. C'est également ça, la liberté financière.
C'est
bien beau disposer d'un coussin financier, encore faut-il le faire
fructifier. Au minimum pour le mettre à l'abri de l'inflation.
Mission réussie sur ce point! Ma transition d'épargnant à
investisseur est complétée. Au cours des quatre dernières années,
j'ai bonifié mon portefeuille, exclusivement constitué de fonds
communs au départ, par l'achat d'actions de compagnies canadiennes
et américaines. J'investis sur le long terme selon l'approche
fondamentale c'est-à-dire que je m'intéresse avant tout aux
résultats obtenus (croissance et rentabilité) et à la situation
financière (niveau d'endettement) des entreprises. Exit :
l'analyse technique, le market timing, les statistiques sur le
chômage, le courtage sur séance (day trading) et les ''tuyaux''
recommandés par mon garagiste. J'y reviendrai plus en détails dans
un prochain billet.
Je
ne suis pas rendu aussi loin que je l'avais imaginé en 2015,
cependant j'ai fait des progrès intéressants. Le plus important à
mes yeux est la connaissance acquise en matière d'investissement
boursier. Je maîtrise les démons de la bourse selon l'expression de
Bernard Mooney. Je gère mon propre portefeuille boursier en fonction
de principes qui me permettent de le faire fructifier à long terme.
Encore
plus important, j'ai acquis la confiance en mes capacités pour
atteindre la liberté financière.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire