dimanche 27 janvier 2019

Le chemin parcouru pour devenir investisseur

De l'eau à coulée sous les ponts depuis mon dernier billet en janvier 2015, dans lequel je me proposais de changer d'attitude pour passer d'épargnant à investisseur. Au cours de ces quatre années, j'ai cessé d'écrire, mais poursuivi mes efforts en vue d'atteindre l'indépendance financière. Avec le recul, force est de constater que j'ai atteint partiellement les objectifs que je m'étais fixés. C'est déjà ça!

Les échecs


L'investissement immobilier et la création d'une source de revenu passif sont les deux objectifs non atteints jusqu'à maintenant. La raison principale : métro, boulot, dodo. Toutefois, le projet immobilier est encore dans mes plans à long terme.

Les réussites


J'ai continué avec succès le contrôle de mes dépenses et mon plan d'épargne systématique. Les objectifs fixés en 2015 étaient beaucoup trop ambitieux (il faut bien rêver!) mais mon actif net augmente année après année. J'utilise toujours la même stratégie qui consiste à départager mes besoins et mes désirs. Un moyen simple d'éviter la surconsommation. Bref, j'accumule un petit coussin patiemment. En bonus Mme Prévoyant et votre humble serviteur nous payons un peu de bon temps en parcourant la planète lors de notre voyage annuel. C'est également ça, la liberté financière.

C'est bien beau disposer d'un coussin financier, encore faut-il le faire fructifier. Au minimum pour le mettre à l'abri de l'inflation. Mission réussie sur ce point! Ma transition d'épargnant à investisseur est complétée. Au cours des quatre dernières années, j'ai bonifié mon portefeuille, exclusivement constitué de fonds communs au départ, par l'achat d'actions de compagnies canadiennes et américaines. J'investis sur le long terme selon l'approche fondamentale c'est-à-dire que je m'intéresse avant tout aux résultats obtenus (croissance et rentabilité) et à la situation financière (niveau d'endettement) des entreprises. Exit : l'analyse technique, le market timing, les statistiques sur le chômage, le courtage sur séance (day trading) et les ''tuyaux'' recommandés par mon garagiste. J'y reviendrai plus en détails dans un prochain billet.

Je ne suis pas rendu aussi loin que je l'avais imaginé en 2015, cependant j'ai fait des progrès intéressants. Le plus important à mes yeux est la connaissance acquise en matière d'investissement boursier. Je maîtrise les démons de la bourse selon l'expression de Bernard Mooney. Je gère mon propre portefeuille boursier en fonction de principes qui me permettent de le faire fructifier à long terme.

Encore plus important, j'ai acquis la confiance en mes capacités pour atteindre la liberté financière.

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